Mardi pas si gris

Les mardi sont pour moi ce que les mercredi sont à Sacha : un moment de détente.

Ca débute le matin pas trop tard avec un petit déjeuner à la française. Passage par la salle de bains pour me faire ce que j'appelle une beauté (pas toujours évident à mon âge, mais bon ...), puis lecture de la presse et du courrier sur le net. Tout cela dans le calme absolu de la maison désertée de ses habitants. Le premier pied de la journée quoi.

Vers 11h30 je prends invariablement la direction de Metz pour y déjeuner en solitaire (oui, encore seule, je sais, mais j'adore ça). Ma galette au saumon enfilée (Miammm !) dans ce petit restaurant tranquille où tout est "Diet and Delicious", je file chez les bouquinistes en quête du livre qui saura me séduire. Je lèche-vitrine tranquillou et je réalise mes achats (pour les fêtes en ce moment) en deux temps trois mouvements. La ville est tranquille les mardi, aucune foule, pas de queue aux caisses. Deuxième pied de la journée.

Je flâne, je rêve le nez en l'air - surtout quand il ne pleut pas -, j'enregistre les tonalités, les vieilles portes, les bâtisses d'antan, je vais m'inspirer dans les galeries de peinture, puis je remonte doucement par la rue Taison jusqu'à atteindre l'école de la Miséricorde où je sais que mon petit monstre m'attend avec l'impatience des enfants qui auront peut-être un "petit cadeau" et le bonheur (je l'espère) d'être avec une grand'mère qui n'a rien perdu de son sens du jeu.

Retour à la maison, gros câlin et les festivités commencent : je peux jouer au "papa et à la maman", me déguiser en princesse, confectionner des petits gâteaux et des personnages en pâte à modeler. Troisème pied de la journée.

Oui, j'adore les mardi, cette pause rien qu'à moi et pour rien au monde je n'en voudrais changer l'ordonnance.

Comments

[Laure]

Je t'envie d'avoir le temps de prendre le temps. Je ne rêve pas plus haut que deux heures et encore, je n'arrive jamais à réaliser cela. Une tête qui mériterait les soins d'un bon coiffeur, une garde-robe qui me crie de la renouveler, deux gamins qui ne me reconnaissent pas quand je franchis la porte de l'appartement et un mari qui se lamente d'avoir épousé une ombre ! Je repars demain en shooting pour les collections printemps/été, à l'ïle Maurice (je sais il y a plus dur dans la vie), mais je commence à en avoir ras de bol des caprices des divas, des miles avalés, des chambres d'hôtels et des décalages horaires. Tu viens nous voir quand au fait ? J'ai quand même réussi à me libérer du 30 décembre au 2 janvier. Un exploit !!