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Alias Clory
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1 octobre 2011

Le coeur a ses saisons ...

 coeurRuptures en série

Il y eût le temps de l’amour … nous voici au temps des ruptures.

Monique se sépare de Gilles, Marie de Philippe, Céline de Jérôme, Cécile de Christian, Annie de Thierry …  La liste est-elle terminée ? Non hélas mais elle me semble bien longue.

Après les gros chagrins, les grosses colères, l’humeur en montagnes russes, place est faite à la réflexion. « Et maintenant, que vais-je faire ? » S’il est toujours un peu triste de voir une histoire se terminer, j’ai toujours pensé que c’était peut-être un mal pour un bien.

A bien y réfléchir, une fois la radioscopie réalisée de ces couples, n’y avait-il pas un petit air de chronique d’une mort annoncée ? Certains étaient aussi dissemblables que possible, d’autres se perdaient dans l’illusion de l’amour absolu, d’autres encore annihilaient jusqu’à leur liberté de penser ou d’agir. Aimer oui, mais pas à n’importe quel prix.

La rupture est salvatrice et,  passées les douleurs, le manque, la tristesse, elle permet de pouvoir se retrouver soi-même, riche d’une expérience qui, même si douloureuse, nous en apprend bien plus sur nos propres comportements, que n’importe quel stage de développement personnel.  Encore faut-il pour cela savoir entrer en soi de manière honnête, lucide.

La rupture, c’est aussi le départ vers un ailleurs à construire. Une nouvelle naissance.  Des petits bonheurs apparaissent ; on se fait plaisir, on se panse, on cicatrice. On se prépare pour la nouvelle rencontre qui ne manquera pas, plus fort, sachant ce que l’on ne veut plus, ne sachant pas toujours ce que l’on veut vraiment. Mais ne croyons pas que ceci nous mette à l’abri d’un nouvel écueil, ce serait faux. Même si nous savons mieux reconnaître les signes qui peuvent conduire à une nouvelle rupture, nous savons bien, au fond de nous, que le risque reste le même : L’amour, on sait toujours quand ça commence, jamais quand cela se termine ...

Il faut juste accepter que cela puisse arriver … pour ne pas trop souffrir la prochaine fois.

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Commentaires
A
Ai-je vraiment aimé pour ne pas souffrir? <br /> Ne pas aimé, ne plus aimer c'est souffrir...ne plus se voir dans le regard de l'autre, ne plus se reconnaître,... alors la rupture devient salvatrice, annonciatrice d'une re-naissance ou d'une simple naissance pour un nouveau chemin de vie.
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L
Aimer, souffrir, aimer, souffrir ... Aimer souffrir ??? Parfois certains reproduisent à l'infini les mêmes scenarii. Je pense à ton texte sur " Destinée : quand la répétition se produit".<br /> <br /> Bises
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E
"En présence d'une grande déception, nous ne savons pas si c'est la fin de l'histoire. Cela peut être précisément le début d'une grande aventure".
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A
On s'en remet oui, parfois non. Ca dépend du degré d'amour. Je sais pas si on en sort plus fort mais plus souvent en morceaux à moins que la colle utilisée rende plus compacte la carapace ?
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