Bac littéraire

"En philosophie, il faut se défier de ce qu'on croit entendre trop aisément, aussi bien des choses qu'on n'entend pas"

(Voltaire - Lettres philosophiques)

Les neurones sont au maximum de leur agitation ; les fiches sont lues, relues, décortiquées, un peu, beaucoup ; les textes appris ... par coeur. Compris ?? Ca s'est autre chose. Et on tremble devant la menace qui gronde : le hors sujet.

Philosophie, littérature ... L'une sans l'autre peut-elle permettre une réelle réflexion sur le monde et l'existence humaine ? Tiens, en voilà un sujet justement !

Et si tout s'emmêlait au dernier moment ? Et si l'on se donnait des bâtons pour se faire  battre ? Ne pas exprimer une idée, ne pas citer un auteur, une phrase, un mot, dont on n'aurait compris la portée, la pensée, le sens, si, derrière, on ne sait pas démontrer, expliquer, replacer dans le contexte. Ordonner sa pensée, son discours ... les baser sur ses connaissances et sa compréhension. Rester l'esprit ouvert ... philosopher ...

Voilà bien les terreurs qui assaillent nos enfants à quelques heures de l'épreuve finale. Quant aux parents, ils ne sont plus très sûrs que les bonnes notes des trimestres précédents soient bien le reflet des nécessaires acquisitions de leurs enfants pour se présenter à cette épreuve.

La demoiselle du premier étage tremble déjà à l'idée de n'avoir recraché, jusqu'à présent,  que du par coeur sans avoir bien compris de quoi on lui parlait !

Reste plus qu'à croiser les doigts, les orteils, à conjurer le sort avec toutes sortes de grigris et surtout implorer la chance de tomber sur LE texte que l'on maîtrise le mieux parce que l'on en a compris la portée ... philosophique.

C'est demain que tout se joue ...

Comments

[Sharon]

Moi aussi j'ai un petit loup qui passe l'épreuve de littérature demain. Faut y croire
Bonne chance à la demoiselle

Sharon