Fallait déjà y aller ... mais pour en revenir ... !

Vous vous souvenez la semaine précédant mon départ ?? Non ... relisez et vous verrez qu'il y avait de quoi angoisser quelque peu en imaginant le pire. Eh bien, comme l'expression le  veut : le pire restait à venir.

Dimanche 11 - Départ de Metz à 15 heures. Tout va bien. Nous voyageons comme des princesses en 1ère classe avec escorte du chef de train (un copain de mon gendre).

17 heures - Aéroport de Paris-Orly : Vol prévu à 21h50 ... On a le temps. Nous sommes contentes.

A 18h30, on nous indique que notre avion en provenance du Maroc n'a pas pu décoller de sa base et que nous allons être routés vers Charles de Gaulle (Orly est fermé la nuit). Deux heures d'attente pour le car qui doit nous rapatrier sur cet aéroport au nord de Paris alors que nous sommes au sud. Trois heures d'attente à CDC avant qu'un avion soit affrêté pour notre transport. Entre, pas d'information. Nous ne décollerons qu'à ... 2h30 le lundi matin.

Marrakech - 5h30 - le contrôle de douane prend une heure. Ils font du zèle et ça nous change de la France. Le taxi qui devait nous prendre en charge à 23h (heure locale) la veille est parti depuis longtemps et nous mettrons une heure de plus pour enfin pouvoir obtenir un véhicule.

Arrivée au Riad à 7h45 après avoir traversé des rues d'un lugubre à toute épreuve. Nous sommes au coeur de la Kasbah. Mais le Riad nous réconcilie avec toutes les épreuves du voyage.

C'est donc une semaine de calme, de découvertes et de voluptés que nous allons avoir, sauf que .... le retour s'avère bien plus difficile encore que l'aller. Le volcan Eyjafôll (eh j'affole !) porte bien son nom. C'est la panique totale. Nous devons partir chaque jour depuis le dimanche 18 et tous les vols sont annulés successivement. Nous finissons par être bookées sur le vol de 10 heures jeudi 22. (En attendant, on fait fonctionner l'économie marocaine. Ca va nous coûter la peau des fesses)

Arrivées à 7 heures du matin à l'aéroport, on nous annonce que non, on ne nous connait pas bien que nous ayons eu confirmation par trois fois que notre vol était bien réservé. L'avion de 10 heures n'existe pas et ... de toute manière, celui qui devait partir à 9 heures ne partirait qu'à midi. On finit par se faire confirmer trois places et l'attente débute. On respire un peu et nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur. C'est sans compter sur la capacité de Royal Air Maroc a gérer ses appareils. Tous les vols sont annulés ou surbookés ou les appareils ne sont pas sur le Tarmac. Nous embarquons à 12h40 (c'est un moindre mal) et là, il ne se passe plus rien pendant plus de trente minutes. "On" attend qu'un voyageur dont le bagage est enregistré, veuille bien se présenter dans l'avion. Ce qu'il ne fera pas. Il faut donc retrouver le bagage pour l'extraire de la soute ...

On décolle enfin à 13h30. Arrivée à Paris à 18 heures, c'est la course pour attraper un TGV surbooké, lui aussi. Heureusement mon gendre est a Paris et nous pourrons voyager assises pour finalement arriver à Metz à 21 heures.

Alors pour une fois dans ma vie, le plaisir que j'ai éprouvé à me retrouver dans ce bout de campagne qui est le mien a été à son apogée : Enfin chez moi !!! Ouf ! Suis crevée moi ... pas question de repartir .. enfin ... pas tout de suite !

Comments

[laure]

Visiblement ça n'a pas été de la tarte mais le grand méchoui. Bcp ont été dans cette galère. Perso, impossible de me rendre à NY pour faire mon shooting et c'est une belle perte sèche !

Dis-donc, le dernier commentaire : chapeau !! Le musée du web ... wouah, juste à côté de tes toiles :-)

[lisabuzz]

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Par : Clory


En parcourant Alias Clory, on ressent comme un emerveillement, une pleinitude qui ne pourrait être comparée qu à celle de Champollion lorsqu il déchiffra les hieroglyphes egyptiens pour la première fois : Tout à coup, un nouvel univers se découvre, un univers signé Clory, tout en méandres exaltants et en posts uniques et précieux. A coup sûr, Alias Clory figurera, dans 1000 ans, au musée du web.

Signé : LisaBuzz.